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Sommes-nous dans un monde réel ou monde virtuel ?

blog panafricain

Êtes vous en mesure de dire si ce que nous appelons notre réalité, le monde réel où nous évoluons chaque jour est la réalité?

Autrement dit, vous êtes vous à un moment donné interrogés sur la possibilité que nous fassions un rêve collectif? Pourquoi ce que nous appelons la mort ne serait pas l’instant précis où on se réveillerait vraiment?

Cela supposerait que nous vivons dans une illusion et que celle-ci serait tellement parfaite qu’on la prendrait pour la réalité. En y réfléchissant bien, ce n’est clairement pas une ineptie de penser une telle chose étant donné que plusieurs indices ou phénomènes existent et conduisent à ne pas écarter cette hypothèse.

Comment savoir si nos représentations de lieux ou de personnes ne sont pas influencées?

Pourquoi ma croyance diffère de la vôtre? Pourquoi ma perception de la vie est différente de celle qu’aurait un individu lambda? Pour quelles raisons au contraire nous aurions une vision du monde similaire?

Beaucoup de questions en effet. Alors essayons d’éclaircir tout cela en étant le plus objectif possible et surtout en nous efforçant de mettre de côté tous ce qui serait susceptible de nuire à notre profonde réflexion sur ce sujet philosophique. Notre culture et notre éducation en particulier.

Tout dépend du postulat de départ.

Si vous êtes convaincus que vous êtes cette personne qui porte ce nom et qui vit dans un endroit précis de la planète, il y a de fortes chances que ce que vous voyez chaque jour constitue votre réalité. La femme que vous embrassez, les enfants que vous élevez et les personnes avec lesquelles vous interagissez font partie de cette vie et de cet être auxquels vous vous identifiez.

Par contre si vous avez conscience de votre nature spirituelle et par voie de conséquence de la nature temporaire de tout ce qui nous entoure, en particulier du corps physique qui nous a été donné, alors ce que vous définissez comme étant la réalité n’est pas accessible avec nos cinq sens. Ces derniers participent d’ailleurs à entretenir l’illusion car comme Saint Thomas : on ne croit que ce que l’on voit. Je crois aux esprits mais ne les vois pas.

La science-fiction nous fournit une multitude d’exemples qui vont dans ce sens. Doit-on les considérer comme des simples divertissements ou comme une première étape pour nous préparer psychologiquement à accepter ce qu’on pensait jusqu’ici impossible, surréaliste. Quant est-il des univers parallèles où d’autres versions de nous-mêmes vivraient et expérimenteraient des vies alternatives. Cela supposerait au moins deux réalités ou plutôt des réalités qui n’en seraient pas car encore une fois faisant partie d’une simulation.

Impossible de ne pas penser aux rêves durant notre sommeil, au monde dans lequel on se réfugie lorsqu’on lit un livre, joue à un jeu vidéo ou encore quand on expérimente la réalité virtuelle.

Je suis allé en Égypte récemment pour y voir la pyramide de Khéops. Pourtant à aucun moment j’ai pris l’avion. Juste le métro en direction du Vieux Port à Montréal.

Si je lis un passage de la Bible, comment vais-je me représenter Jésus? Les yeux et les cheveux clairs, noir?

Je ne peux m’empêcher de penser aux jeux vidéo dans lesquels on crée un personnage ou un avatar avant de partir à l’action pour atteindre un but précis. Ces jeux peuvent nous éloigner de notre vie réelle par leur côté addictif qui nous enferme dans un monde pour le coup, vraiment virtuel. Parfois ce monde est même plus agréable que notre vie où la routine et la lassitude se sont peu à peu installés.

Et si nos corps avec ses caractéristiques physiques tels que la couleur de la peau, des yeux, des cheveux, étaient en fait un choix délibéré avant de participer à ce grand jeu qu’est la vie. Une sorte de costume ou uniforme nécessaire pour être un candidat parmi tant d’autres dans ce jeu de la vie comme j’aime l’appeler bien que je sois conscient de sa complexité. Partant de ce principe, doit-on s’inquiéter du futur et même de la mort qui dans ce cas apparait comme illusoire? Plus facile à dire qu’à faire me diriez vous du fait de notre amnésie collective probablement et de notre programmation dès notre naissance à travers l’éducation en particulier.

Et puis personne ne niera la ressemblance de plus en plus frappante entre le naturel et l’artificiel.

Quelque soit le nom que l’on donne à l’endroit dans lequel on vit, quelque soit notre opinion quant à la nature réelle de ce lieu rempli de mystère, une chose est certaine, nous avons un rôle à jouer et notre mot à dire. Il ne tient qu’à nous de s’émanciper, se libérer et avoir une autre perspective en prenant de la hauteur.

Le cinéma, le théâtre, l’opéra, les comédies musicales.

Ces arts s’inspirent de notre imaginaire, des mythes et légendes, des contes que chaque culture transmet de générations en générations et qui curieusement se retrouvent un peu partout avec pour seule nuance, le nom des protagonistes. Nos vies sont à l’image de ces représentations artistiques dont elles s’inspirent.

Au moment où un acteur quitte la scène il est honoré comme il se doit quelque soit le rôle qu’il a joué. Dans ma vision des choses, le Créateur, dans son infinie miséricorde, les anges ou les ancêtres pardonnent tout et ne jugent pas. Nous faisons nous même le calcul de nos bonnes et mauvaises actions puis en assumons les conséquences. À quel moment? Lorsqu’on décide de revenir dans la nouvelle saison avec les vêtements et les bagages directement liés à notre prestation de la saison précédente. Un corps meurtri, une vie compliquée à supporter pourraient traduire cette métaphore de l’habille et des fardeaux que l’on traine au cours de cette nouvelle existence.

Je rends Grâce car mon père a vécu longtemps. Est-ce qu’il a été heureux? A-t-il accompli sa mission? Je n’ai pas encore les réponses. Ce dont je suis certain, c’est qu’il a eu comme nous tous la volonté et le courage de participer à ce grand film avec ses forces et ses faiblesses. Je ne dirais pas qu’il a eu la chance de jouer car il faut le mériter et faire ses preuves comme durant un casting mais aussi car il est possible que je me trompe et qu’on n’ait pas le choix de recommencer la partie ou non. Il est parti ce mois-ci rejoindre les siens pour profiter de ce qui est surement ça vraie demeure et assister, désormais, en tant que spectateur à cette partie endiablée.

À Honvo Eusèbe Patrice. Veille sur tes enfants et murmure leur dans leurs rêves ce que tu me disais de ton vivant : « DU COURAGE ».

 

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